Je commence par prendre des repères sur le haut de la façade Sud, qui va recevoir le brise-soleil.

Mais j'ai honte : je vais devoir détruire un nid de frelons. Pourtant, avec tout ce que je viens de lire dans "la Hulotte", je sais pertinamment qu'il n'y a aucune raison de craindre ces bestioles.

Et effectivement, jusqu'ici leurs allées et venues ne me dérangent pas, nous cohabitons de manière tout à fait cordiale. Le problème, c'est que le nid est juste à côté d'un endoit où je vais arrimer un des éléments de la structure du brise-soleil. Et lorsque je vais m'approcher à quelques centimètres de leur nid pour jouer de la perceuse, de la visseuse et du marteau, nul doute que nos relations vont s'envénimer. Il me faut donc agir sans tarder.

De loin, si ce n'est le ballet des frelons, on ne distingue pas grand chose. Je n'en prépare pas moins le matériel :

Je prolonge la soufflante par un tube PVC qui va remonter quasiment jusqu'au nid sous le parepluie (un morceau temporaire de surcroit).

La puissance de la ventilation va détruire les fragiles parois extérieures de carton, tandis qu'un peu de gaz (horreur !) va tuer les occupants.

Inutile de préciser que pendant l'opération, les petites bêtes ne sont pas du tout contentes, mais on se tient à distance.

Le résultat : le nid avait trois étages.

On peut admirer les superbes parois de carton, ainsi que les rayonnages, certains operculés, d'autres encore ouverts, laissant apparaître de nombreuses larves :

Pour me rattrapper, c'est promis, cet hiver je leur prépare une paire de nichoirs dans les chênes ...

À noter qu'en continuant mes mesures sur la partie haute de ma façade Sud, je suis également tombé sur un petit nid de guèpes :

Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai également dérangé deux chauve-souris, qui someillaient sous le rebord temporaire de la bâche caoutchouc qui assure l'étanchéïté de la toiture végétale.

Pour elles aussi, j'envisage de fabriquer un nichoir, qui à terme, trouvera idéalement sa place à l'intérieur du brise-soleil ...