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Il reste maintenant les panneaux de fond de dalle le long des façades Sud et Nord, laissés pour l'instant de côté car il y a des raccords à réaliser autour des méplats métalliques qui supportent les poutres en lammellé-collé, au dessus des pilotis.

La problématique de ces méplats métalliques est que d'un côté ils sont en contact avec l'extérieur (puisqu'ils sont soudés sur les têtes de pilotis), mais que d'un autre côté ils pénètrent dans les caissons isolés. Ils constitueront donc une partie froide à l'intérieur de l'isolant, avec le risque de condensation en cas de présence vapeur d'eau dans l'isolant. Ce risque est très faible, puisque dans l'enveloppe isolée, l'humidité sera évacuée par la ventilation (double-flux), mais je préfère envisager le cas pour être tranquille à long terme.

La solution que j'apporte est d'éviter tout contact entre les parties métalliques froides et l'isolant végétal (en l'occurence des copeaux de bois). Pour cela, je vais réaliser des petits caissons autour de chaque méplat métallique, qui permettra de les noyer de liège expansé en vrac, matériau qui, à la différence des copeaux de bois, supporte une éventuelle humidité.

Détail d'un morceau de panneau de liège, (découpes pour les écrous tenant les méplats) :

Voici un exemple de traitement d'un méplat et d'un sabot, tous deux métalliques. On voit bien que j'évite également tout contact direct entre le métal et les panneaux de DFP.

Je réalise donc l'interface entre le métal et l'isolant avec du liège en rouleau pour les petites dimensions (4mm), ou du liège expansé en vrac pour les dimensions plus importantes :

Remplissage des petits caissons avec le liège expansé en vrac :

Autre précaution, je pose un adhésif à la jonction entre les panneaux de DFP, partout où ces panneaux ne sont pas rainurés.

L'objectif est de participer à la future étanchéïté à l'air, et aussi d'empêcher le passage d'insectes, au cas où les panneaux bougeraient :

Tout ceci fait, il ne reste plus qu'à faire un peu de ménage, pour retirer la sciure et la poussière qui s'est accumulée les jours derniers dans les panneaux.

Pour cela, un aspirateur à feuilles est parfait :

Ce vendredi, arrivée des copeaux de bois nécessaire pour la dalle, en provenance de France-Copeaux : 4 palettes, soit 128 balles de 24 kg.

Il s'agit de litière à manège, un mélange d'épicéa et de douglas, séché et dépoussiéré.

Nous commençons par les mettre à l'abri dans le garage, car la météo annonce un peu de pluie pour Samedi :

Samedi matin, nous attaquons la pose des copeaux. J'ai loué une machine à projeter la ouate de cellulose, comptant sur elle pour décompacter les copeaux, qui sont compressés dans les balles.

Je dois très vite déchanter : compressés, les copeaux sont tellement compacts que la machine n'arrive pas à les traiter.

À force d'essais, on s'aperçoit qu'il faut décompacter à la main les balles de copeaux.

Mais nous n'avançons pas vite. Le résultat à Midi :

L'après-midi, on accentue encore le décompactage manuel, la machine ne servant plus cette fois qu'à casser les petits "grumeaux" restants.

L'équipe, nombreuse, est savamment organisée : quatre personnes au décompactage manuel, deux personnes au chargement de la machine, et la dernière à la projection.

Cette fois, le rythme augmente (noter les poussières générées).

En fin de journée, nous avons ainsi traité 64 balles, et comblé la moitié de la dalle :

Dimanche, nous ne sommes plus que trois sur le chantier.

Nous arrivons tout de même à traiter 27 balles de copeaux, que nous stockons en tas car il reste quelques finitions à faire sur le reste de la dalle.

Gros plan sur les copeaux :

Bilan de la machine : il ne faut absolument pas compter sur elle pour décompacter les copeaux.

Une solution, à creuser, serait l'utilisation d'une dessileuse-pailleuse ...

Par contre, une fois les copeaux décompactés, elle fonctionne très bien pour les projeter, et peux donc être utilisée pour les murs ou la toiture.

Un grand merci à Catherine, Pascal, Romain, Maxime, Bertrand et Jo pour leur aide ce week-end ...

Après ces dernières semaines de travail intensif, je calme le rythme.

Pour finir la dalle, je place des vis (presque 3000) pour maintenir ensemble les panneaux et les solives :

Simultanément, je me repose un peu, en faisant du rangement, des courses, du débroussaillage ...

Ce samedi, c'est "entrainement phyto" chez Laurence.

En clair, je me rend sur un chantier participatif, dont l'objectif est de remplir tous les bassins de la phyto-épuration avec la pouzzolane, puis les plantes.

Au sortir de la maison, le filtre à paille :

Je profite des belles journées pour passer une huile dure en guise d'apprêt sur le côté extérieur des menuiseries.

Je commence par la baie fixe, qui prend une légère teinte couleur miel :